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14° Championnats du Monde de Natation Masters 2012

Publié il y a 12 ans par

14° Championnats du Monde de Natation Masters 2012

Voici le résumé des 10 jours intenses des nageurs et accompagnateurs du Club à Riccione (Italie), pendant ces 14ème Championnats du Monde de Natation Masters. Le Club remercie ses partenaires pour l'aide apportée tout au long de l'année. La Commune de Prunelli-Di-Fium'Orbu, le Conseil Général de Haute Corse et la Collectivité Territoriale de Corse qui nous soutiennent dans nos activités à la piscine du Fiumorbu, la Corsica Ferries qui nous a aidé pour ce déplacement et bien sur Intersport Porto Vecchio qui nous a permis d'être équipé dignement pour représenter le Club et la Corse. Jour 1 : vendredi 8 juin Le rendez-vous était donné à 17h45 devant la piscine du Fiumorbu pour charger le mini bus. Tout le monde est là, même Karine souvent « à la bourre » est à l’heure, cool. Bien sur nous sommes tous triste pour John qui s’est blessé il y a 2 jours (déchirure du grand dorsal) et ne sera pas des nôtres pour ce voyage. Outre Karine, Nicole, Tehau et moi-même, les 4 nageurs qualifiés, 3 personnes nous accompagnent : Terootua, masseur et Jackie et Danièle pour l’intendance sur place. Le chargement des bagages ressemble à un grand jeu de lego. Evidement, 7 personnes (dont 5 filles) qui partent pour 9 jours, cela représente un certain volume, pour ne pas dire un volume certain… 18h, top départ… Finalement, toute la tension accumulée ces dernières semaines tombe d’un coup et c’est le cœur léger que nous quittons le Fiumorbu. La circulation est fluide jusqu’à Bastia. Petite pause sandwiches sur le port en attendant notre bateau. 21h15, le Méga Express two de la Corsica ferries nous emmène vers Savone. Une fois nos deux cabines récupérées, nous voilà réuni autour d’un petit verre de l’amitié avant de rejoindre nos lits pour une nuit bien mérité, mais c’était sans compter sur le doux bercement des ronflements de Tehau... Jour 2 : samedi 9 juin 6h30, après un réveil précoce par le savoureux haut-parleur du bateau, nous voilà installé dans le mini bus, prêt à débarquer. Malgré une courte nuit, la bonne humeur est de mise qui ne sera pas de trop pour les 5 heures de route qui nous attendent jusqu’à Riccione. Petite pause petit-déjeuner vers 8h00 sur « l’autostrada » et déjà Jackie se fait remarquer auprès de piémontais aux chapeaux « exotiques », qui se prêtent volontiers à la photo. La circulation est dense, surtout aux abords de Bologne, carrefour d’autoroutes en direction des grandes villes italiennes. Finalement nous arrivons à Riccione, le GPS ne s’est pas trompé et nous voilà devant l’énorme complexe aquatique de ces 14ème Championnats du Monde de Natation Masters. 2 bassins de 50 mètres 10 lignes d’eau (un in door et un out door), 2 bassins d’entrainement 5 lignes d’eau, une fosse à plongeons, un bassin de 25 mètres 10 lignes d’eau out door. La température extérieure est de 29 degrés ! vivement l’entrainement pour nous rafraichir un peu Une fois les repères pris, nous récupérons les accréditations nageurs que nous porterons pendant toute la durée des Championnats autour du cou. Il est temps de réceptionner les clés de notre logement à Rimini, à environ 3 km de Riccione. Belle surprise, nous disposons d’un grand appartement avec 2 grandes chambres, 2 salles de bain et un salon cuisine. Une fois la répartition des lits faite, nous déjeunons tranquillement dans notre nouvelle cuisine. 16h00, il est temps de retourner sur Riccione pour se mettre à l’eau. Nous décidons d’utiliser le bassin couvert de 50 mètres pour un petit entrainement car Nicole y nagera dès demain sont 800 NL. Les premières longueurs sont difficiles, long voyage, courte nuit et la dure réalité du « grand bain » qui fatigue nos muscles douloureux. Pour ma part, c’est la première fois depuis… Pffff… 31 ans (et oui ça date un peu) que je renoue avec un bassin de 50 mètres et les premiers chronos sont impitoyables. Nicole, Karine et Tehau peinent aussi, mais cet échauffement nous aura fait le plus grand bien. Un fois rhabillé, nous voilà happés par les stands du « village ». Impossible de résister ! Deux trois achats plus tard (et quelques euros en moins) nous repartons faire les courses d’alimentation pour la semaine. La superette est juste en face d’un magasin mizuno… Fatal erreur… Nous laissons le team intendance aux courses et le team nageurs fait une nouvelle fois flamber la CB ! Heureusement la compétition commence demain, nous aurons moins de temps en flâneries et rêveries onéreuses. 19h30, retour à l’appartement pour préparer la programmation horaire de nos courses de la semaine pendant que Danièle et Jackie nous prépare un bon repas. Terootua, attaque son premier massage avec Nicole qui cède ensuite sa place à Karine. Après manger, le lit nous appelle pour une bonne nuit. Jour 3 : dimanche 10 juin Teroo avait promis qu’après son massage, la nuit serait douce… pari réussi, Karine se réveille le sourire aux lèvres. Je vous épargne le détail des ses rêves. Nicole, quant à elle, a passé une longue et sereine nuit, ce qui n’est pas du luxe car rapidement le stress de sa course la gagne. L’organisation pour les salles de bain laisse encore à désirer mais nous partons à 9h30 pour la piscine pour l’échauffement de Nicole. La compétition a débutée depuis 7h30 le matin avec les 800 NL Hommes (outdoor) et Femmes (indoor) en commençant par les temps les moins bons. L’heure de la série de Nicole est difficile à programmer, car pour cette course, les nageuses partent par série de 10 les unes derrière les autres. Nous avions prévu un début vers 11h15 et c’est finalement à midi qu’elle monte sur le plot de départ… sous nos cris d’encouragement. Le drapeau Corse flotte fièrement dans les tribunes… « ALLER NICOLE ! » Il est toujours difficile de débuter une compétition et le rythme de la course est trop lent pour espérer finir avec un bon temps. Passé le premier 200, Nicole retrouve une bonne amplitude de nage mais cela ne suffira pas pour améliorer sa performance d’engagement. Première interview et premières impressions après sa course : « l’adaptation au bassin de 50 mètres est difficile, j’ai ressenti la fatigue dès le premier 100 mètres. J’ai retrouvé un peu mes appuis après le 200 mais j’ai bien senti qu’il serait difficile de tenir mon temps. Demain sera un autre jour ». Une fois la Récupération faite dans le bassin d’échauffement, direction Mac Do (on ne change pas les mauvaises habitudes) avec l’espoir de trouver une connexion internet. Si le menu diététique « made in USA » est au rendez-vous, pas de wifi sans un numéro de téléphone italien. Finalement la Corse est richement dotée en technologie nouvelle… Après déjeuner, nous décidons de prendre un petit dessert basses calories en bord de mer. Au programme, glaces italiennes suivi d’un expresso, où la cuiller tient toute seule dans la tasse ! La plage nous appelle avec l’espoir d’une petite pause sur le sable chaud, vite déçu. Si la plage est très large sur des kilomètres de côtes, des centaines de transats et cabines de bain privés occupent l’espace sans possibilité de s’allonger sans payer. Le sable est fin mais terne et peu accueillant. Une fois les pieds mis dans l’eau, nous sommes définitivement convaincus que notre place n’est pas ici. Retour en ville à la recherche d’un point internet que nous finissons par dénicher moyennant finance. Nous pouvons enfin mettre en ligne le détail des deux premiers jours avec quelques photos pour nos supporters restés au pays. Vers 17h nous décidons de rentrer à l’appartement par le bord de mer. Arrivé à Rimini, les rues étant toutes à sens unique, nous tournons rapidement en rond. Qu’à cela ne tienne, nous allumons notre GPS… et les problèmes commencent ! « A 150 mètres tournez à droite… TOURNEZ A DROITE ! » Trop tard… On recommence. Nouveau tour du pâté de maison. « A 150 mètres tournez à gauche… TOURNEZ A GAUCHE ! » Trop tôt… Recommence. 20 minutes plus tard le GPS va bientôt finir par la fenêtre du mini bus. Finalement « Blondie », nouveau petit surnom du GPS (c’est une blonde c’est sur), se tait définitivement, perdu dans sa recherche satellite. Nous trouvons seuls le bon chemin. Vive la technologie. Petit moment de détente à l’appart, nous regardons les possibilités de visite pour notre jour off de jeudi. Karine décide de s’en remettre au GPS pour calculer les temps de route. « Blondie » nous annonce : « Commencez à rouler »… Karine entame des allers et venues dans l’appartement… Je ne sais pas qui est la plus blonde des deux ! Pendant ce temps là Tehau nous prépare un bon poulet à l’ananas. Les papilles frémissent de plaisir. Le 100 NL de Tehau n’étant prévu qu’en début d’après midi demain, nous envisageons pour ce soir une petite virée nocturne sans nous coucher trop tard bien sur. Jour 4 : Lundi 11 juin Réveil 8h00. Nous avons bien dormi mais les jours passant, nous avons l’impression de changer de catégorie. Les muscles se font douloureux… Si ça continue, nous nagerons en C12 samedi pour le 400… Tehau est serein ce matin mais déjà bien concentré pour son 100 NL prévu vers 13h30. Après l’épilation d’hier, c’est la séance rasage. Ces petits gestes de nageur permettent de rester fixé sur sa course. Après un bon repas pour Tehau, nous partons à la piscine pour l’échauffement. Dès l’arrivée, nous sentons qu’il va y avoir beaucoup de monde pour l’épreuve reine. Effectivement, le bassin d’échauffement ressemble plus à une bassine en ébullition. L’attente commence… le retard accumulé pour l’épreuve précédente est très important. Il va falloir gérer l’alimentation et l’échauffement de Tehau. Les gradins sont remplis ce qui nous permet de partager avec les autres équipes. Nous sympathisons avec le Club de Malakoff du 92 (Neuf-deux dans le texte). Nous leur expliquons notre préparation aléatoire tout au long de l’année avec nos longues coupures pendant les vacances scolaires où nos entrainements à Marina d’Oro en bassin de 24 mètres. Je ne suis pas certaine qu’ils nous aient crus, eux qui s’entrainent tous les jours. Nous rencontrons également un groupe de C14 et C15 Messieurs italiens (90-94 ans et 95-99 ans !). Le plus âgé est né en 1917 et tous pètent la forme et ont gardé leur fraicheur de jeunes hommes … avec un « collé-serré » pendant la photo souvenir. Après un petit somme eu un nouvel échauffement Tehau est prêt pour sa course. Le voilà en chambre d’appel. Son aisance et sa sérénité apparente force le respect, lui qui participe à sa première compétition internationale. 17h15, couloir 7, Tehau en impose. 1:00.72 plus tard il touche la plaque électronique deuxième de sa série, en améliorant son temps de 3 secondes. Il gagnera 24 places au classement général. Nous voulions flâner un peu sur le retour, mais nous sommes trop fatigués et rentrons « presque » directement à l’appart après un petit détour chez Mizuno… Ce soir c’est au tour de Karine puis de Michèle de passer sous les mains de Teroo. C’est l’extase… Nous décidons de goûter aux plaisirs de la cuisine italienne avec une maxi pizza pour diner, histoire de décompresser un peu. Retour à l’appart et coucher à 23h. Jour 5 : mardi 12 juin Entrée en lice de Karine, Nicole et Michèle sur le 200 NL. Le réveil est chaque jour un peu plus difficile. Nous essayons de prévoir au mieux l’heure de passage des séries pour caller le repas et l’échauffement. Tehau détend l’atmosphère en nous diffusant un clip des LMFAO… Karine lui demande de venir avec elle en chambre d’appel avec son ordi… Après le déjeuner nous partons pour la piscine. Il y a moins de monde que la veille mais le bassin d’échauffement reste toujours impraticable. Nous nageons très peu sans pouvoir nous caller sur notre vitesse de course. Il n’y a pas de retard aujourd’hui sur nos prévisions. Nicole part la première en chambre d’appel avec un stress évident. Tehau et Teroo sont venus prendre des photos, mais rien ne la détend. Je peux l’apercevoir sur le plot de départ, de la chambre d’appel où je suis déjà. Impossible en revanche de voir sa course. Elle améliore pourtant son temps sur la distance mais sort insatisfaite (comme d’habitude). Le retour du moral ne reviendra que beaucoup plus tard. Une vénézuélienne qui me précède en chambre d’appel porte un T-shirt que je lui jalouse tout de suite : « We swim because we are too sexy for a sport that requires clothes » (Nous nageons car nous sommes trop sexy pour un sport qui nécessite des vêtements). Merci mademoiselle, j’ai le moral qui remonte. Couloir 2, série précédente, faut départ. La nageuse ne reprendra pas le départ. Nous sommes prévenus, pas d’erreur possible. Ma course est correcte pour une reprise et j’améliore mon temps de 2 secondes. Karine part décontractée en chambre d’appel. Elle reste tout de même concentrée. Après un superbe départ, on sent bien que la distance va lui faire mal aux bras. Après la course elle annoncera : « Tu m’as menti… ce n’est pas aux 125 mètres que j’ai eu mal au bras, mais aux 75 mètres !!! » Bilan de la journée : Nicole termine 75ème et gagne 3 places au général, Michèle termine 18ème (2ème française) et gagne 9 places, Karine termine 14ème (1ère française) et gagne 11 places. Ce fut donc une belle journée. Jour 6 : mercredi 13 juin Réveil matinal car les courses débutent plus tôt. Après un bon petit déjeuner nous voilà partis pour la piscine. C’est le jour des 50 NL, il y a donc beaucoup de monde. Nous mettons plus de 20 minutes à trouver à nous garer. Heureux de trouver enfin une place, je m’aperçois que j’ai oublié ma carte d’accréditation… Bien l’entraineur, quel exemple ! Je laisse les nageurs sur place et retourne avec Danièle à l’appartement récupérer mon pass. Je verrai bien au retour se j’ai le temps de m’échauffer avant la course. Finalement nous mettrons moins de temps au retour à trouver une place. Tehau nage indoor son 50 NL, Nicole, Karine et Michèle en outdoor leur 200 4N. Le temps est beau et le vent pas trop fort aujourd’hui, donc pas trop gênant pour nos courses. Malheureusement Nicole et Michèle seront en chambre d’appel quand Tehau nagera son 50 NL. 13h15, Karine veut porter plainte : « Je vais nager quand Nicole et Mich Mich auront fini leur course. C’est quoi cette discrimination !!! » Réponse de Mich Mich : « C’est ça le privilège de l’âge » Bilan des courses : Tehau effectue une course remarquable et termine premier de sa série en 27.06. Il gagne 113 places au général ! Dommage que vous n’ayez pas pu voir sa tête lorsqu’il s’est rendu compte de sa progression ! Nicole effectue un très beau premier 100 mètres et peine un peu sur le deuxième. Elle améliore cependant son temps en 3:27.13 et maintien son rang au général. Michèle améliore son temps de 4 secondes (3:01.19) et gagne 6 places au général en se classant 10ème mondial et 2ème française. Elle rentre dans le top 10 et décroche une médaille ! Karine améliore son temps de 2 secondes (2:45.41) et gagne 9 places au général et se classe 13ème mondial. Elle s’est battue comme un lion pour terminer première de sa série, sous nos hurlements d’encouragement. Nous finissons relativement tôt et décidons de regarder les « synchros » sur leur programme technique. Superbe spectacle qui nous émerveille tant par la beauté que par leurs performances techniques. Nous nous mettons en mode « Cheerleaders » au bord du bassin. L’après-midi passée au bord de la piscine nous laisse l’opportunité de voir les premières séries du 50 mètres Brasse Dames, catégorie 90-94 ans ! Incroyable, plongeons superbes et bonne technique de nage. Karine est en « pilo-érection » et les larmes aux yeux tant leur prouesse est émouvante. 16h30 nous regagnons l’appart pour nous reposer un peu. Ce soir resto car demain c’est journée off. Jour 7 : Jeudi 14 juin Pour cette journée de repos, nous choisissons de visiter San Marino. « Blondie » fait encore des siennes. Après quelques tours en rond, nous finissons par prendre le bon chemin. L’arrivée 30 minutes plus tard est surprenante. Nous découvrons un grand village fortifié, perché en montagne, surplombant un panorama hallucinant. Je fais la remarque que les passages piétons sont aux couleurs de la République de San Marino : Bleu et blanc. Karine de renchérir que les panneaux de signalisation aussi… Non, Karine, ça c’est normal ! Trouver une place de stationnement nécessite une certaine patience… Enfin garé, nous entamons un périple pédestre pour faire le tour de la ville fortifiée tout en jouant les parfais touriste, appareil photo en mains et porte monnaie généreux. Nous redescendons en fin d’après-midi et décidons de nous arrêter dans un vaste centre commercial où nous abandonnons quelques euros de plus… ! Retour à 20h à l’appart où nous retrouvons le gîte et le couvert avec grand plaisir. Nouveau calcul des horaires des séries du lendemain et puis dodo pour les filles… Les garçons sont toujours en bas avec les synchros canadiennes. Jour 8 : Vendredi 15 juin La nuit a été très courte. Nous avons été réveillés vers minuit quinze par les voisins du dessus qui avaient décidé de restaurer leur appartement à grands coups de marteau. Le vacarme ayant duré toute la nuit, le temps de sommeil est succinct. Karine a même décidé de réveiller Teroo pour lui demander un massage pour la relaxer… sans succès. Le matin elle nous annonce : « j’ai tout essayé, j’ai même mangé un Mars ! ». Le récit de la nuit nous met de bonne humeur. Départ tôt pour la piscine où Nicole et Karine entament la session de la matinée avec le 200 Brasse. Le bassin d’échauffement est toujours impraticable tant il y a du monde. Nicole fait un bon 200 Brasse et, incroyable, sort satisfaite de l’eau. Elle se classe 49ème en 3:46.27 Karine, malgré un temps moyen, se classe 11ème et 1ère française. Elle reste cependant très déçue par sa performance. Reste à nager le 100 Dos pour Michèle (donc moi) et Karine, course sans enjeu, car ni l’une ni l’autre ne sont spécialiste de la distance et de la nage. Michèle, malgré un virage qui ne restera pas dans les mémoires (ou peut-être que oui…) améliore un peu sont temps et gagne quelques places au général à la 25ème place et 2ème française. Karine fait un bon 100 mètres et gagne aussi plusieurs places en se classant à la 26ème place et 2ème française. Retour à l’appart où la lessive nous attend. Le team intendance (Super Nanie et Pass-partout), toujours aussi efficace, nous prépare un bon repas. Petite glace prévue après le souper et une bonne nuit de sommeil, enfin nous l’espérons. Jour 9 : Samedi 16 juin Danièle, Nicole, Jackie, Tehau et Teroo semblent s’être réveillés facilement. Pour Karine et Mich la paupière est lourde. Le récit de nos rêves nous met une fois de plus de bonne humeur malgré l’heure matinale. Nous devons libérer la location pour 9h30 et nous ne nagerons notre 400 NL qu’en début d’après midi. Chacun range ses affaires… De façon plus ou moins ordonnée. Je vous laisse regarder les photos et deviner à qui sont les 2 valises. Nouveau jeu de lego pour tout mettre dans le minibus. Curieusement, le rangement est plus difficile, pourtant nous nous sommes allégés de nombreux euros ! Enfin prêts, nous partons pour la piscine supporter les synchros canadiennes avec qui nous (enfin les garçons) avons sympathisé. Le spectacle des ballets libres est magnifique avec des « portés » impressionnants. Le public réuni autour de la fosse à plongeons où se déroulent les épreuves est en liesse. L’heure du 400 approche. Le bassin outdoor est superbe sous le soleil. Nicole entame sa course et, comme d’habitude, fait un meilleur temps de passage à mi-course que son 200 du mardi (cherchez l’erreur…). Elle termine 41ème en 6:23.87 et améliore son temps de 8 secondes. Elle est SATISFAITE. Je (Michèle) décide de nager mon 400 en amplitude pour limiter la casse vu mon état de fraicheur. Bonne option puisque je termine en améliorant mon temps de 5 secondes en 5:35.29 et termine 13ème et 1ère française. Karine fait une course régulière mais souffre dès le premier 100 avec des courbatures lancinantes du 200 brasse de la veille. Elle termine en 5:13.23, un peu déçue, elle est pourtant 1ère française. Dès la fin de sa course il faut songer à partir vers Livourne où nous devons prendre le bateau pour la Corse le lendemain matin tôt. Nous avons réservé dans un camping. Le chemin du retour est calme puisque tout le monde dors dans le minibus à l’exception de Jackie et moi qui conduit. Nous décidons de faire une escale à Pise malgré l’heure tardive. Bien nous en a pris car la Tour et les bâtiments qui l’accompagnent sont somptueux. Une fois de plus nous jouons les parfais touristes, appareil photo en mains et bouche ouverte d’admiration. 21h30, arrivée au camping et installation des 3 tentes (à ouverture en 3 secondes), petit restau avec apéros, douche et gros dodo qui nous attend, car nous sommes cuits. Jour 10 : Dimanche 17 juin Réveil 5h15 car nous devons quitter le camping à 6h ! La mise en œuvre est assez rapide mais le pliage des tentes est plus problématique… Elles n’ont le nom de « 3 secondes » qu’à l’ouverture… ! Nous parvenons malgré tout à être à l’heure, direction le port autonome de Livourne. Petite pause petit-déjeuner, indispensable à notre bonne humeur et nous embarquons sur le « Corsica Marina » avec un départ direction Bastia, à 8h00. Nous sommes tous très fatigués et un peu triste de quitter l’Italie où nous avons vécus une semaine riche en émotions et en joies. A l’arrivée à Bastia, nous faisons une petite pause déjeuner à… QUICK bien sur et la boucle est bouclée ! Merci à tous d’avoir suivis nos tribulations via internet et de nous avoir soutenus. Après ces 10 jours passés ensemble, je laisse la parole à chacun d'entre nous pour vous dire un petit mot sur ses impressions. Teroo : Ce fut une expérience riche en émotion et de partage, où j’ai pu rencontrer l’équipe de natation du Cercle des Nageurs du Fiumorbu, et aussi voir mon frère Tehaurai Ruaroo à l’action. Une équipe formidable constitué d’athlètes en tout genre, de cuisinière hors repères, de femmes charmantes, d’une conductrice irréprochable et surtout d’un moulin à paroles nommée Karine, qui vous lève à 3h du matin, hihi, qui a de l’énergie à revendre, je vous le dis. Etre spectateur de leurs exploits à été pour moi une formidable expérience. Et n’oublions pas le meilleur, grâce à tout cela j’ai pu rencontrer LES CANADIENNES. Merci à Michèle et à toutes l’équipe pour ce voyage et ces périples au travers des routes sinueuses de l’Italie. C’était un bon moment sportif avec une équipe souder et motivée. Karine (le moulin à paroles) Bon que dire…..pas grand-chose…. Je ne comprends pas….. Lol Ce que je retiens de ce Championnat, malgré mes performances pas top, c’est dur de vieillir !!! Un super séjour avec beaucoup de rires, de complicités, du poids supplémentaire, merci nos cuisinières. Ces 9 jours sont passés très, trop vite, je ramène plein d’images, de souvenirs et d’émotions !! J’en ai profité pour partager mes talents d’oratrices et chanteuses (d’ailleurs je compte sortir un double CD….) avec mes colocataires. Merci à tout le monde pour m’avoir supporté, pardon Terootua pour t’avoir réveillé à 3h du mat. Bon on recommence ???? Nicole Après des débuts difficiles en compétition, l’équipe m’a beaucoup remonté le moral et c’est parti. Une ambiance de folie. Les muscles et pas que ceux qu’on pense, ceux du visage ont beaucoup travaillé. Séjour mémorable. On recommence dans deux ans à MONTREAL. On s’est senti avoir 20 ans !!!! pas le matin. Danièle Semaine folle et inoubliable remplie de fou rire et d’émotion dans les gradins (j’en ai perdu ma voix) avec une équipe de supers nageurs (respect pour vos performances) et de non nageurs (masseur expérimenté). En conclusion que du bonheur et vivement les prochaines compétitions Jackie Méli-mélo émotionnel : rire et fou rire plusieurs fois par jour, émotion au bord du bassin avec pilo-érection (dixit Karine), glace party tous les soirs et plus si besoin, moments de bonheur partagé avec une équipe exceptionnelle et « flambage » de carte bleue sans oublier une remise à niveau musicale sur une discographie « vinyl » limitée à la première phrase de chaque chanson ; au final que du PLAISIR. Tehau La bonne recette ! Une coach formidable, des supporters hors du commun, un bon masseur et des nageurs exceptionnels bref une équipe au top. Je reviens d’Italie remotivé pour la saison prochaine avec de nouveaux objectifs, nager plus, plus vite, plus fort. Je suis très content d’avoir participé à ces championnat du monde et d’avoir en plus améliorer mes temps dans un bassin de 50, jamais pratiqué auparavant. Merci à Mich-Mich pour ces entrainements, Karine pour me servir de lièvre et surtout Nicole parce que quand je suis fatigué pendant les séances de torture de notre coach ;) je me dis qu’elle aussi mais elle continue alors je continue aussi. Donc Nicole, si tu t’arrêtes, j’arrête aussi ! lol Merci à Danièle et Jackie pour les bon ptits plats et le soutien que vous nous avez apporté et aussi de nous avoir servis de réveil le matin… Maintenant, un peu de repos qui va faire du bien au corps et à l’esprit pour revenir en forme et montrer qu’on sait NAGER dans le Fiumorbu. Mich Que dire de plus de tous ces moments que je vous ai conté tout au long de ces 10 jours, sinon que je vous remercie de m’avoir poussée à reprendre le chemin des bassins. Renouer avec la compétition internationale après 31 ans d’absence fut une belle aventure. Au-delà des fous rires et des émotions, ce fut un inoubliable moment de partage où des valeurs communes nous ont portées. Celles du sport bien sur, mais avant tout celles du cœur, qui nous enrichissent pour toujours. Je vous aime !

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